Un exemplaire de la première édition, datant de 1884, de l’ouvrage intitulé Les légendes algonquiennes de la Nouvelle-Angleterre de Charles Godfrey Leland sur le folklore des «principaux Indiens Wabanaki ou peuples algonquiens du nord-est». L’ensemble du contenu a été recueilli directement auprès de narrateurs amérindiens – la grande majorité par Leland lui-même. Les illustrations de Tomah Josephs sont des reproductions de celles réalisées par les Algonquins sur l’écorce de bouleau.


Folkloriste et journaliste, Charles G. Leland (1824-1903) a fait ses études à l’université de Princeton, à Heidelberg, à Munich et à la Sorbonne. Pendant son séjour à Paris, il est monté sur les barricades au cours de la révolution de 1848. Après l’échec de sa carrière d’avocat, il s’est tourné vers le journalisme. Pendant la guerre de Sécession, il édita Vanity Fair, « rédigeant des tracts agressifs en faveur de l’Union», et servit comme simple soldat à Gettysburg.
De son vivant, il était plus connu pour ses humoristiques Balades de Hans Breitmann rédigées en patois germano-américain. De nos jours, on se souvient surtout de lui grâce à son ouvrage Aradia, ou l’Evangile des Sorcières, une étude sur la continuité des traditions de sorcellerie en Toscane – un texte très influent dans le développement de la Wicca. Le présent ouvrage découle également de l’intérêt qu’il a porté toute sa vie à la linguistique et au folklore.




