
« Il faut préserver tout ce que nous pouvons, par crainte de nous retrouver à la dérive dans un monde inconnu dépourvu de souvenirs, de jalons ou de points de référence qui nous donnerait l’inestimable illusion d’une direction, d’un intérêt et d’une signification au sein du chaos cosmique. D’où le rôle naturel et la valeur sociale de l’antiquaire et de l’amoureux des vieux objets : nous leur devons une grande partie du sentiment d’une confortable continuité et que tout est à sa place. C’est assurément une tragédie que tant de choses changent sans une réelle nécessité. »
H.P. Lovecraft à Helen V. Sully, le 28 octobre 1934
Traduit de l’anglais par Archiviste 1890
